Célébration d’Ostara
Ostara, déesse de la renaissance, de la récolte et de l’équilibre, est l’homonyme de Pâques.
Chaque année, sa beauté et son mystère sont évidents.
Elle est la première brise chaude du printemps,
le retour des oiseaux,
les arbres qui bourgeonnent et produisent des feuilles et des fleurs.
Elle est la terre qui s’éveille, les lapins et les lièvres, les œufs qui émergent après un hiver sans lumière.
Les traditions nordiques suivent les cycles de la nature et considèrent comme un signe de renaissance et de renouveau la ponte des œufs par des poules élevées à la lumière naturelle. En hiver, lorsque les jours sont courts, les poules cessent de pondre et recommencent lorsque les jours rallongent et que le froid s’estompe.
La célébration d’Ostara, les 15 et 16 mars, est la dernière purification avant que le cycle ne recommence. C’est l’occasion de prendre un nouveau départ, sans contrainte, et de cultiver l’équilibre intérieur et la raison d’être. Pendant cette période, nous pouvons trouver la paix en nous attaquant à de vieilles blessures et en adoptant de nouvelles perspectives qui correspondent à notre potentiel le plus élevé.
Dans l’Antiquité, le cycle annuel naturel se terminait après la 13e lune et la nouvelle lune suivante était considérée comme la « nouvelle année ». L’équinoxe de printemps (21 mars) marque le point médian entre les deux, lorsque la lumière et l’obscurité s’équilibrent.